Le dernier rapport d’UBS – Global Family Office Report 2022 – indique qu’à l’échelle mondiale les Family Offices se trouvent dans une nouvelle ère d’allocation stratégique de leurs actifs. Avec une inflation élevée, la hausse des taux d’intérêt, les crises qui se succèdent, les Family Offices sont obligés de revoir leurs options d’investissement. Ils réduisent les allocations en fixed income et augmentent leurs investissements dans le Private Equity notamment en sacrifiant la liquidité pour les rendements.

Ainsi 42% prévoient d’augmenter les allocations directes dans le PE, tandis que 38% ont l’intention d’augmenter les investissements dans des fonds de PE et des fonds de fonds.

Et cela devrait augmenter au cours de la prochaine décennie. On estime que le PE dispose actuellement de 5,25 billions de dollars de capital non investi mais engagé. Les estimations suggèrent que ce montant atteindra 8 000 milliards de dollars et les AUM seront d’environ 12 000 milliards de dollars d’ici 2032.

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Qu’est-ce que cela signifie pour les Family Offices ?

Des investissements plus directs dans le PE, en contournant les grands fonds, où ils peuvent tirer parti de leur plus grand atout : un capital investit sur du long terme. Et le moment est idéal pour accroître leur exposition au PE.

Alors que la Fed américaine augmente ses taux d’intérêt de la manière la plus importante en 22 ans et que de nombreuses autres banques centrales emboîtent le pas, les marchés privés, peuvent assurer une certaine résilience en cas de ralentissement. Ils ne sont pas aussi vulnérables à la même volatilité des taux d’intérêt que les marchés publics et offrent aux investisseurs des perspectives intéressantes.

Les Family Offices commencent à concurrencer directement les gros fonds de capital-investissement. Ils ont à la fois le niveau de capital pour le faire, et également l’avantage par rapport aux grands fonds de capital-investissement – d’avoir un capital « patient ». C’est le plus grand avantage qu’ils ont par rapport aux fonds de capital-investissement, qui sont incités à transformer les entreprises tous les 3 à 5 ans.

Un horizon à long terme n’est pas une solution miracle, il donne un avantage “d’arbitrage” que peut d’investisseurs, hormis les FO sont capables d’assumer.

« Si tout ce que vous faites doit fonctionner sur un horizon de trois ans, alors vous êtes en concurrence avec beaucoup d’autres. Mais si vous êtes prêts à investir sur un horizon de sept ans, vous êtes maintenant en concurrence avec une fraction de ces personnes parce que très peu d’entreprises sont prêtes à le faire. En allongeant simplement l’horizon temporel, vous pouvez vous engager dans des efforts que vous ne pourriez pas poursuivre autrement. »

Jeff Bezos

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FO & MFO à Monaco

Monaco est l’un des premiers pays du monde à avoir légiféré sur le sujet des Multi Family Offices, ces structures qui centralisent la gestion et assurent la pérennité du patrimoine et des affaires de leurs clients. 5 ans après la mise en place d’un cadre légal pour cette activité en plein développement, la JCEM organise, ce jeudi 6 octobre à l’hôtel Le Méridien, une conférence en présence de Monsieur Jean Castellini, Conseiller de Gouvernement – Ministre des Finances et de l’Économie, et de Madame Aurore Shaki, Fondatrice CEO de Monaco United Advisors.

Ce rendez-vous sera notamment l’occasion d’accueillir le partage d’expérience d’Aurore Shaki en matière d’accompagnement stratégique sur des opérations d’investissement en Private Equity.

“Un levier de diversification patrimoniale pour les familles qui composent le MFO, à impact positif sur les projets en Principauté.”

Aurore Shaki, Fondatrice CEO de Monaco United Advisors.

L’événement est accessible sur réservation.

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Article: Joana Foglia